Les annonces en trompe-l’œil du Premier ministre n’y changent rien, sa réforme des retraites pénaliserait l'ensemble du monde du travail, et tout particulièrement les enseignantes et les enseignants, notamment les plus jeunes. Le Premier ministre a annoncé un retrait, très provisoire, de l’âge pivot censé monter en puissance jusqu’en 2027, mais pas de l’âge d’équilibre du nouveau régime qui reste lui acté dès 2037. C’est une annonce en trompe-l’œil qui ne change rien à la teneur très régressive de cette réforme, au fait qu’il faudra travailler plus longtemps avec des pensions amoindries. On revient au projet tel qu’il était connu le 5 décembre 2019, suscitant une mobilisation historique pour le dénoncer. Il n’est pas question d’accepter que les plus jeunes de nos collègues, tout comme l’ensemble des jeunes entrant dans le monde du travail paient le prix d’une réforme inique. Car pour les enseignantes et les enseignants qui débutent leur carrière en moyenne à 26 ans, cela ne change rien sur les pertes de 600 à 900€ pour les générations 75 et après. L’intersyndicale appelle à poursuivre la mobilisation avec des initiatives d’actions diverses dans les jours qui viennent et appelle l’ensemble du monde du travail à la grève le vendredi 24 janvier. Communiqué et calendrier