Depuis plus d’un an, les promesses du ministère nous laissent dans l’attente d’un geste fort en direction de notre profession. Les annonces de revalorisation faites ce mois de novembre sonnent comme un désaveu. Pourtant, les besoins et les constats sont nombreux : L'insuffisance chronique des moyens de remplacement, des moyens insuffisants pour s’occuper des élèves en situation de handicap, la dislocation des RASED, l'intensification de l’activité qui nous astreint à travailler sur du temps personnel non comptabilisé et non reconnu, les injonctions verticales et contradictoires... La conjoncture sanitaire rend plus cruel ce constat et accentue les difficultés : la disparition des moyens de remplacements, la surexposition aux risques sanitaires et psychosociaux, le cantonnement à des rôles de simples exécutants, non préparés, non formés, condamnés à travailler dans l’urgence, la dégradation du climat scolaire... Des efforts supplémentaires nous ont été demandés. Et nous y avons répondu avec professionnalisme et un engagement total. Qu’avons-nous obtenu en échange ? Rien ou si peu ! Le ministre laisse entrevoir en creux le peu d’estime qu’il nous porte. Par ses choix, il encourage la défiance de la société et concourt à dévaloriser le service public d’éducation et à travers lui notre profession. Tout cela détériore encore nos conditions de travail. Signez et faites remonter la motion proposée par le SNUipp-FSU 09.