Nous l’avons entendu de la bouche de M. le recteur, "aucune classe ne dépasse 23 élèves dans notre académie". Et malgré l’insistance de la journaliste qui l’interviewait, il persistait.
Mensonge, nous le savons bien, erreur ? Rien de moins sûr.
En effet, non seulement nous n’aurions "que" 23 élèves à gérer mais en plus nous serions en arrêts maladie, en congé maternité (!!!), en temps partiels...!!!

Dingue ces profs qui n’ont vraiment ni le cœur à l’ouvrage, ni la santé !

Eh oui M. le Recteur, et oui, c’est typiquement le type de propos qui nous rendent malades.
Et oui M. le Recteur, il y a des classes à plusieurs niveaux à 27, 28, parfois 29 élèves à la rentrée... sans compter les classes de collégiens...bien plus de 23 élèves évidemment.

C’est la deuxième fois depuis la rentrée que des propos douteux sont tenus par notre supérieur académique. Ne serait-ce pas une façon d’enfoncer ces fonctionnaires qui résistent encore un peu ?

Nous nous insurgeons contre ce type de communication désastreuse pour l’image de l’École, pour le dialogue social, pour notre santé physique et mentale - grande cause du gouvernement au passage. Les risques psycho-sociaux de notre profession montent d’un cran grâce à vous.

Nous le dirons et le redirons : l’humiliation n’est pas acceptable, le dénigrement est amoral.

La déclaration liminaire de la formation spécialisée santé, sécurité et conditions de travail sera l’occasion de le dire directement à M. le DASEN d’Ariège.

Mépris, mensonges, ...quand est-ce qu'on l'arrête ?

Mépris, mensonges, ...quand est-ce qu'on l'arrête ?